J’ai réalisé ce reportage en 2005 à Toulouse au sein de TO7, une association socioculturelle du quartier de la reynerie. C’était sept ans avant les attentats perpétrés par Mohammed Merah. Les personnes interrogées s’inquiétaient déjà de la montée en puissance de l’islamisme et du silence complice de la gauche.
A l’époque il était difficile d’évoquer les dangers de l’islam, ses ramifications et la fascination historique qu’exerce cette religion sur une grande partie de la gauche. 15 ans sont passés. De nombreux attentats ont ensanglanté la France. Les revendications islamiques se multiplient. Le voile est devenu banal. Les mosquées poussent comme des champignons à l’ombre de notre peur d’être traité de raciste ou de fasciste. La gauche manifeste avec les frère musulmans aux cris de Allah Akbar. Elle relativise les attentats islamiques, désigne la loi contre le port du hidjab comme islamophobe, considère les massacres du 7 Octobre 2023 en Israel comme un acte de résistance du Hamas…
Hier bouffeuse de curé la gauche française est aujourd’hui la fille ainée de l’Islam.

Mais la gauche ne s’est pas contentée de pactiser avec les islamistes. Sous l’apparence trompeuse d’une lutte contre le racisme elle a également exercé un véritable terrorisme intellectuel avec pour objectif d’interdire toute forme de résistance.

Aidée par les médias comme par le monde culturel la gauche a emprunté un chemin qui ne peut que se retourner un jour contre elle.

Les caricaturistes de Charlie Hebdo en ont fait l’amère expérience. Les dessinateurs de ce journal n’avaient pour seule et unique cible le militaire, le beauf de droite et les figures d’un catholicisme français moribond. Et puis face à l’évidence d’un réel qu’ils ne voulaient jusque là pas voir les caricaturistes soixante-huitards ont tourné leur flèches vers les islamistes. Mal leur en a pris. Ils l’ont payé de leur vie.
Et dans leur lutte ils se sont découvert de nouveaux ennemis: la gauche et les thuriféraires du relativisme culturel.

Que ce soit par anti-américanisme, par anti-sionisme, par tiers mondisme, par immigrationisme, par anti-racisme les chemins qu’emprunte la gauche ne mènent plus à Moscou ou la Havane mais à la Mecque.
Du pas d’amalgame aux manifestations contre « l’islamophobie », de Tariq Ramadan aux indigènes de la république, des génuflexions des verts aux clin d’oeil énamourés et antisémites de Mélenchon, depuis plus de 15 ans la gauche fait feux de tout bois pour se faire l’allier objectif des musulmans les moins progressistes… et elle en épouse aujourd’hui la folie totalitaire.