Plan d’adaptation de l’agriculture méditerranéenne : Les Agriculteurs dénoncent leur exclusion

La DRAAF et la Région Occitanie ont récemment lancé un appel à projets ambitieux pour la création d’« aires agricoles de résilience climatique », destiné à accompagner les acteurs locaux dans une transition indispensable. Cependant, cette initiative suscite des critiques de la part des représentants agricoles de la FRSEA Occitanie et des Jeunes Agriculteurs Occitanie, qui dénoncent leur absence du comité de sélection des projets.

Un Appel à Projets pour Accompagner la Résilience

Face aux dérèglements climatiques qui bouleversent l’agriculture méditerranéenne, les transformations s’imposent comme une nécessité pour la survie du secteur. L’appel à projets de la DRAAF et de la Région Occitanie pour créer des « aires agricoles de résilience climatique » a donc été accueilli avec intérêt par la FRSEA Occitanie et des Jeunes Agriculteurs Occitanie. Et si ils saluent l’ambition du plan, ils soulignent cependant un écueil majeur : l’absence de leurs représentants dans le processus décisionnel.

Une Représentation Agricole Jugée Indispensable

Dans leur communiqué de presse les organisation syndicales  rappellent leur rôle central dans la gestion durable des territoires et insistent sur l’importance d’intégrer leur expertise au comité de sélection. Ils soulignent que leurs exploitations, directement touchées par le changement climatique, doivent être les premières bénéficiaires des fonds publics alloués.

Selon eux, les projets retenus doivent impérativement générer de la valeur pour les exploitations agricoles et répondre aux besoins concrets du terrain. Les représentants agricoles se disent particulièrement vigilants quant à l’utilisation efficiente des fonds publics et exigent que ces derniers soient orientés vers des solutions pratiques et durables.

Un Appel à la Mobilisation

La FRSEA Occitanie et les Jeunes Agriculteurs Occitanie  demandent donc instamment à être représentée dans le comité de sélection pour garantir la légitimité et le succès des projets. Les agriculteurs se disent prêts à se mobiliser si leur voix continuait d’être ignorée.