Un projet à 780 000 € pour une mobilité plus verte
Le chantier de l’aire de covoiturage de Montgiscard, dont les travaux ont débuté mi-février, représente un investissement total de 780 000 € hors taxes (HT) . Ce projet, porté par Vinci Autoroutes, le conseil départemental de la Haute-Garonne et le Sicoval , vise à encourager les mobilités partagées et à réduire l’empreinte carbone des déplacements du quotidien.
Le financement se répartit comme suit : Vinci Autoroutes , en tant que concessionnaire de l’État, assure 690 000 € HT pour la réalisation des équipements de base (chaussées, signalisation, éclairage, cheminements piétons). Le conseil départemental de la Haute-Garonne prend en charge 26 000 € HT pour les aménagements complémentaires, incluant les dépôt-minute et l’arrêt de bus. Enfin, le Sicoval investit 83 000 € HT pour la piste cyclable et les infrastructures dédiées aux vélos.
Une aire multimodale au service des usagers
Prévue pour une mise en service à l’automne 2025 , cette nouvelle aire de covoiturage offrira 82 places de stationnement gratuites , ainsi que deux espaces déposés-minute . Son emplacement stratégique, à proximité de l’échangeur n° 19.1 de l’autoroute A61 , lui permettra d’être directement connecté aux principaux axes routiers et au réseau cyclable du Sicoval.
L’infrastructure intégrera également un arrêt de bus avec quai , ainsi qu’une zone dédiée aux deux-roues motorisées . Pour les cyclistes, deux box sécurisés et plusieurs supports de stationnement seront mis à disposition, facilitant ainsi l’usage du vélo en complément du covoiturage.
Une démarche écologique avec des ombrières solaires
Dans une volonté de réduire l’impact environnemental du site, 1 450 m² d’ombrières solaires seront installés sur l’aire de covoiturage. Ces équipements auront un double objectif : alimenter en énergie l’infrastructure et protéger les véhicules stationnés des intempéries, qu’il s’agisse de fortes chaleurs, de pluie ou encore de grés.
Le chantier, qui se déroulera sur plusieurs mois, n’aura aucun impact majeur sur les usagers des voies limitrophes. Ce projet s’inscrit pleinement dans la stratégie de décarbonation des mobilités à portée des collectivités locales et de leurs partenaires, en offrant une alternative efficace à l’usage individuel de la voiture.
