Castanet-Tolosan mise sur la géothermie pour une rénovation énergétique exemplaire

Une transition énergétique en profondeur

La Ville de Castanet-Tolosan entame une phase importante de travaux de rénovation énergétique dans ses bâtiments publics. Au cœur du projet : la géothermie, une énergie renouvelable propre et durable. Objectif : répondre aux exigences de la loi ELAN tout en réduisant drastiquement la consommation d’énergie.

 Géothermie : capter l’énergie du sol

Pendant trois semaines, un chantier sera mené dans le parc de la mairie pour forer le sous-sol et y installer des pieux géothermiques. Cet espace sera délimité par des barrières pour assurer la sécurité des usager·es.
La géothermie exploite la chaleur naturelle de la Terre. Elle permet de chauffer les bâtiments sans émettre de gaz à effet de serre, grâce à un système de captation en profondeur. C’est une solution écologique, économique et durable, idéale pour la transition énergétique locale.

Des perturbations temporaires à prévoir

Pour la durée des travaux, le parking situé derrière l’hôtel de ville sera fermé au public, tout comme plusieurs places rue de Labège. Une portion de l’allée du parc sera également inaccessible. La Ville appelle à la compréhension des usager·es pour cette gêne temporaire, au bénéfice d’un avenir plus vert.

Un programme global de rénovation

Au-delà de la géothermie, les travaux prévoient :

• le remplacement des robinets thermostatiques,

• le calorifugeage de la tuyauterie,

• la reprise de l’isolation du plafond,

• la modernisation du chauffage,

• la rénovation de l’éclairage.
  Ce plan concerne notamment les groupes scolaires Damase Auba et Dolto, où des chantiers similaires sont programmés pour l’été 2025.

 65 % d’économies d’énergie visées

L’ensemble de ces opérations s’inscrit dans un schéma directeur immobilier énergétique (SDIE) élaboré depuis trois ans. Il vise à concilier transition écologique, performance énergétique et modernisation du patrimoine bâti.
Le budget global s’élève à 2,2 millions d’euros, et l’ambition est claire : atteindre 65 % d’économies d’énergie dans les bâtiments concernés.