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Les 27 et 28 septembre, le roman noir historique sera à l’honneur à Vigoulet-Auzil. Pour la deuxième année consécutive, la commune accueille le festival Cadavres Exquis. Le maire, Jacques Segeric, défend une politique culturelle ambitieuse, centrée sur le partage et la convivialité.
Ecoutez le podcast avec Jacques Segeric.
Pourquoi avoir décidé de pérenniser le festival Cadavres Exquis à Vigoulet-Auzil ?
Jacques Segeric : La première édition a été une réussite. Les habitants, les visiteurs et les auteurs ont répondu présent. Je crois qu’il ne faut pas s’arrêter en chemin quand les bases sont solides. Notre objectif est d’ancrer ce festival dans la durée.
Ce festival s’inscrit dans une politique culturelle que vous portez pour la commune. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Oui. La culture sera le fil conducteur de la prochaine mandature. Nous sommes en train d’achever un centre culturel, qui deviendra le cœur de cette dynamique. Vigoulet-Auzil n’est pas une zone industrielle : nous avons un environnement magnifique et je crois que la culture est essentielle pour le faire vivre. Pour moi, elle ne doit jamais être une variable d’ajustement budgétaire. Elle aide les gens à mieux vivre, surtout en période de crise.

Comment le festival s’articule-t-il avec cette nouvelle infrastructure ?
Le centre culturel disposera d’un amphithéâtre et de plusieurs salles adaptées à des conférences et des projections. Mais le festival s’étendra aussi dans d’autres lieux : autour de la mairie, sous la halle, et même sur l’ancien site Pierre Fabre, que la commune a racheté. L’idée est de faire vivre plusieurs quartiers du village.
Les habitants participent activement au festival.
Absolument. Nous n’avons pas les moyens d’héberger tous les auteurs et intervenants. Alors, les habitants ouvrent leurs portes et accueillent écrivains et éditeurs. Cela crée des liens forts, qui perdurent au-delà du festival. C’est aussi une façon d’impliquer tout le village dans l’événement.
Le festival s’adresse-t-il à tous les publics ?
Oui. Le roman noir historique passionnent autant les lecteurs avertis que le grand public. Cette année, nous aurons par exemple un auteur finlandais qui abordera les relations de son pays avec l’OTAN et la Russie, un sujet très actuel. Mais le festival, ce n’est pas seulement des conférences. Il y aura aussi des animations théâtrales, des jeux, des espaces pour la jeunesse. C’est un moment à la fois littéraire et ludique.
Dans un contexte économique difficile, comment financez-vous cet événement ?
Le festival n’existerait pas sans nos partenaires et le sponsoring, que nous avons voulu participatif. L’agence Barnett, avec qui nous avons travaillé, a joué un rôle moteur. C’est grâce à ces soutiens, financiers et humains, que nous pouvons proposer un événement de qualité dans une petite commune comme la nôtre.
Un dernier mot pour convaincre les lecteurs de venir ?
C’est un festival où l’on rencontre des auteurs, mais pas derrière un simple pupitre. Ici, le public est acteur. Il y a des échanges, des découvertes, des animations pour tous les âges. Et puis, Vigoulet-Auzil offre un cadre exceptionnel : nous avons été classés premier village où il fait bon vivre par Le Figaro et deuxième village de Haute-Garonne par le JDD. Ça vaut le détour !
Écrit par: R2LH
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