Une fermeture de classe qui inquiète
L’école d’Auzielle, située au sud de Toulouse, est au cœur d’une nouvelle crise qui suscite l’indignation des parents d’élèves. Déjà préoccupés par l’éventualité d’une fermeture de classe à la rentrée prochaine, ils doivent désormais se faire face à un problème bien plus immédiat. L’annonce de cette éventuelle suppression avait déjà provoqué une vive réaction parmi les délégués des parents d’élèves, soucieux de l’impact sur les conditions d’apprentissage de leurs enfants.
Une classe sans enseignant depuis plusieurs semaines
Depuis le 6 février, une classe de CM1-CM2 de l’école des Cornouillers se retrouve sans enseignante attitrée. La titulaire du poste étant en congé maternité, son remplacement avait été confié à une autre enseignante, elle-même enceinte, elle a été contrainte de s’arrêter. Depuis, aucune solution durable n’a été trouvée, et les élèves doivent composer avec des remplaçants affectés de manière irrégulière. Certains jours, aucun enseignant n’est présent, et les élèves se retrouvent alors répartis dans d’autres classes, ce qui perturbe le bon déroulement de leur apprentissage. Cette situation préoccupante pourrait perdurer jusqu’aux vacances de printemps si aucune solution n’est trouvée rapidement.
Malgré plusieurs alertes lancées par les parents d’élèves, ainsi qu’un courrier adressé par la mairie au rectorat, aucune réponse satisfaisante n’a encore été apportée. Le rectorat peine à proposer une solution viable, et l’inquiétude grande parmi les familles concernées.
Une mobilisation pour trouver une réponse
Face à cette désorganisation, les élèves commencent à accuser le coup. Des parents témoignent que plusieurs enfants refusent désormais d’aller en classe, soulignant qu’ils ne font rien d’autre que d’attendre sous la surveillance de personnels non enseignants. Cette situation est d’autant plus problématique que l’année de CM2 est une étape clé avant l’entrée au college.
Pour pallier ce manque d’encadrement, un retraité du village s’est proposé pour assurer les cours et tenter d’aider les élèves à ne pas accumuler trop de retard. De leur côté, les parents, exaspérés par le manque de réaction des autorités académiques, ont lancé une pétition qui a déjà recueilli plus de deux cents signatures. Certains d’entre eux menacent même de déposer une plainte contre l’État si aucune réponse satisfaisante n’est apportée
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