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Actualité

Kzik 31 : une aventure musicale humaine et ambitieuse pour Karine Delattre

today11 juin 2025

Arrière-plan
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À la tête de Kzik 31, Karine Delattre porte une vision audacieuse de la musique chorale, où amateurs et professionnels se rassemblent autour de projets porteurs de sens. À quelques jours d’un festival haut en couleurs et en émotions, elle se confie à radio2lhers sur cette aventure humaine et artistique hors normes.


Sébastien Claret : Avant d’évoquer le festival à venir, parlons un peu de la structure que vous avez fondée et des nombreuses chorales que vous animez. Pouvez-vous nous présenter ce projet devenu aujourd’hui une véritable organisation musicale ?

Karine Delattre : Nous sommes aujourd’hui dans notre troisième saison avec Kzik 31, que nous aimons qualifier de « bien plus que de la musique ». C’est une aventure humaine qui rassemble plus de 170 chanteurs, âgés de 7 à 99 ans. Nous animons trois ensembles vocaux adultes – deux chorales et un groupe gospel –, un groupe pop-rock, ainsi qu’un spectacle musical original, L’Audace du cœur, réunissant 17 chanteuses expérimentées. Nous proposons également des ateliers pour enfants et des sessions de coaching vocal. Il y en a pour tous les âges, tous les goûts, mais surtout, pour tous ceux qui souhaitent vibrer ensemble autour de projets fédérateurs.

Sébastien Claret : Qu’est-ce qui vous a poussée à créer ces chorales ? Vous êtes chanteuse, il me semble…

Karine Delattre : Oui, absolument. J’ai été professeure de musique en collège pendant 23 ans. J’étais déjà cheffe de chœur dans ce cadre, mais je sentais que je pouvais transmettre bien plus. J’ai quitté l’Éducation nationale pour fonder une structure plus large, plus ambitieuse. Je suis convaincue que la musique est un vecteur puissant de cohésion sociale. Mon objectif est de permettre à chacun de se découvrir, de se dépasser, à travers des projets exigeants mais profondément humains, où amateurs et professionnels peuvent évoluer ensemble.

Sébastien Claret : Et ça a pris ! Vous rassemblez aujourd’hui près de 200 choristes. Vous attendiez-vous à un tel engouement ?

Karine Delattre : La première année, oui, j’ai été agréablement surprise. Je venais d’arriver dans la région toulousaine, personne ne me connaissait. Mais rapidement, j’ai compris que ma façon de concevoir la musique – centrée sur l’humain – répondait à un véritable besoin. Les gens se sont reconnus dans cette approche. Aujourd’hui, notre saison 3 touche à sa fin, et la saison 4 est déjà en pleine expansion.

Lib’Air 2025: Un festival pour célébrer la liberté

Sébastien Claret : Parlons maintenant du festival qui se tient les 14 et 15 juin à Diagora à Labege. Il repose sur un thème fort : la liberté. Pourquoi ce choix ?

Karine Delattre : Cette année, nous commémorons les 80 ans de la Libération. Plutôt que d’aborder uniquement le devoir de mémoire, j’ai voulu explorer la notion de liberté à travers la musique : la liberté des peuples, des émotions, des expressions artistiques. Le gospel, par exemple, raconte cette histoire d’émancipation. Nous avons aussi voulu inscrire le festival dans l’histoire locale, avec les 50 ans du territoire du Sicoval, au sud-est de Toulouse.

Sébastien Claret : Quels sont les spectacles proposés ?

Karine Delattre : Trois concerts sont programmés. Samedi 14 juin à 17h30, le concert Libre sera porté par la chorale inter-entreprise, avec un répertoire pop-rock et chansons engagées. À 21h, ce sera L’Audace du cœur, une création musicale originale montée en neuf mois, un véritable show avec des chanteuses confirmées. Enfin, dimanche 15 juin à 18h, nous proposerons Freedom, un concert gospel réunissant près de 70 chanteurs. Tous les spectacles sont intergénérationnels et accessibles à tous.

Sébastien Claret : Et côté pratique ? Tarifs, restauration ?

Karine Delattre : Il y aura des food trucks sur place samedi, entre les deux concerts, et un bar accessible tout le week-end. Côté billetterie, le tarif est de 20 € par concert. Des tarifs dégressifs et un pack tribu sont aussi disponibles pour les familles. Toutes les infos sont sur kzic31, rubrique billetterie, ou via le site du Palais des Congrès de Diagora Labège.

Des créations exclusives et une ambition assumée

Sébastien Claret : Ces spectacles sont-ils inédits ? Et avez-vous prévu de les rejouer ailleurs par la suite ?

Karine Delattre : Oui, ils sont exclusifs pour cette édition. L’Audace du cœur a vocation à être rejoué sur le territoire, voire au-delà. C’est une comédie musicale qui a le potentiel pour voyager. Freedom, quant à lui, est une restitution gospel avec des morceaux parfois déjà chantés, mais jamais dans cette configuration scénique. Et Libre sera également une grande première.

Sébastien Claret : Est-ce que certains choristes participent à plusieurs spectacles ?

Karine Delattre : Oui, certains évoluent dans deux, voire trois formations différentes. Chez Kzik 31, on est une famille. Les chanteurs peuvent circuler d’un groupe à l’autre selon leurs envies, leurs compétences, leur énergie. Cela demande de l’investissement, bien sûr, mais certains aiment ce défi.

Sébastien Claret : Y a-t-il des voix plus adaptées à certains styles ?

Karine Delattre : Évidemment. Pour le gospel, par exemple, on cherche des voix groove. Cela dit, pour les chorales Libre et Freedom, il n’y a pas d’audition : seule l’envie de chanter et la motivation comptent. En revanche, L’Audace du cœur est un projet sur audition, avec des exigences vocales spécifiques.

Sébastien Claret : Et tout cela, vous le concevez vous-même ? Même la comédie musicale ?

Karine Delattre : Oui, je suis à l’origine de l’ensemble. Je travaille à partir de chansons existantes que je réarrange en covers, toujours en musique live avec des musiciens et techniciens professionnels. L’Audace du cœur contient aussi des compositions originales. C’est un projet très personnel.

Sébastien Claret : Et vous trouvez encore du temps pour vos créations personnelles ?

Karine Delattre : Oui, malgré une année très intense. Sous le nom d’artiste Nérika, j’ai présenté mes propres compositions sur scène, notamment au Bikini et à La Cabane. C’est un univers différent, mais complémentaire à Kzik 31. Ça me permet aussi de nourrir mes projets choraux autrement.

Sébastien Claret : À quelques jours du festival, dans quel état d’esprit êtes-vous ? Et les choristes ?

Karine Delattre : Comme une enfant qui s’apprête à monter sur un grand manège ! Je suis excitée, impatiente. On a travaillé dur pendant un an. Il y a une vraie effervescence dans les groupes. Les choristes sont survoltés, heureux, et prêts à partager toute cette énergie avec le public. C’est ça, notre plus belle récompense.

Écrit par: R2LH

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